Review livre : Le Cercle des Sorginak tome 2

Hey vous !
Comment allez-vous ?
J’avais prévu de poster cet article dimanche dernier mais ayant un problème de mise en page et pas d’ordinateur sous la main, j’ai préféré retarder d’une semaine.
Je suis rentrée de vacances, après deux semaines absolument géniales. Entre surf, visite, océan, soleil, … Juste du repos et du bonheur au quotidien. Le retour à la réalité a été extrêmement difficile… Bien que je sois heureuse d’être chez moi, de retrouver mes animaux, mes proches, … Je garde cette sensation de ne pas être à ma place, le stress est de retour, le manque de soleil ici est également pesant.
L’océan a un effet tellement apaisant sur moi que je le regrette. Savoir que je dois attendre un an avant de le revoir me sert le coeur, mais malheureusement je ne peux pas faire autrement.
Je profite donc de mes proches, je reprends petit à petit mes routines, j’ai des envies de nouveautés et je réfléchis à comment les intégrer. Et puis, je garde un petit souvenir de l’océan gravé en moi , j’ai fais mon premier tatouage (et probablement pas le dernier ahah) en commun avec mon frère. Un souvenir gravé à jamais 🙂

Revenons au sujet du jour, sinon je vais passer mon temps à parler de mes vacances !
Durant celles-ci, entre deux séances de surf, j’ai profité de mon temps libre pour avancer dans mes lectures. J’ai donc pu terminer le roman dont je vais vous parler aujourd’hui, à savoir :

Le Cercle des Sorginak tome 2 : Le Royaume des Mers
Année : 2023
Editeur : Kilika éditions
Autrice : Begona Barayazarra
Quatrième de couverture : « Gauako détient toujours la mère d’Alaia et ses provocations sont de plus en plus violentes. Entraînés dès lors dans un tourbillon de révélations et de menaces, Alaia et ses amis découvrent l’univers magique du cercle d’Itsas et la beauté grandiose de la Côte Basque et de l’océan. Cependant, ce royaume aquatique est sous la menace des plans néfastes du maître de l’obscurité. Tandis que la tension monte à l’approche d’une terrible catastrophe, Nolan cherche à comprendre le lien vital qui le relie à l’eau. Qui est-il vraiment ? Ou, plutôt, qu’est-il devenu ?
Entre fléau écologique, menace des ombres, révélations et trahisons, leur nouvel été s’annonce chargé d’épreuves et de conséquences lourdes à assumer… »

Mon avis : Bien que j’avais adoré le premier tome de cette saga, j’ai eu énormément de mal à m’immerger dans celui-ci. Je l’ai commencé en début d’année et malheureusement j’ai du le laisser de côté car je n’y arrivais pas. Son côté enfantin, la réaction des personnages, les pouvoirs incroyables d’Alaia, je n’accrochais pas…
Et puis, je l’ai repris pendant mes vacances (comme toujours dans les Landes avec un passage obligé en Pays Basque) et peut-être étais-ce le soleil, la proximité avec l’océan et les lieux décrits mais j’ai pu plongé dans l’univers des Sorginak.

L’écriture m’a malgré tout beaucoup perturbé sur ce tome, même si je pense que celle-ci n’a pas changé par rapport au tome précédent. Je l’ai trouvé très enfantine, les dialogues n’apportent parfois pas grand chose, les réactions des adolescents sont assez disproportionnés.

Les pouvoirs miraculeux d’Alaia m’ont également déçu. Je sais que c’est le personnage principal, mais je ne pensais pas qu’elle aurait le droit à toutes les magies présentent en pays basque…

Malgré tout, j’ai été heureuse de suivre les autres personnages, qu’on leur donne enfin de l’importance. Alaia était bien sur toujours présente, mais parfois en retrait et j’ai donc pu mieux découvrir les autres personnages et leurs pouvoirs. D’ailleurs, très surprise et contente de voir que l’un d’eux devient méchant, ça change !

Les descriptions de l’océan, la présence des nombreux animaux aquatiques m’a énormément plu. Et mention particulière aux passages sur l’écologie, l’état de nos océans, le fait que l’Homme détruit la nature. Le roman étant destiné aux adolescents, je trouve ça super que l’on insiste sur ce point pour les sensibiliser.

Et bien sur, je suis toujours heureuse de découvrir de nouveaux lieux sur la Côte Basque, qui me donne envie de les visiter à chaque fois !

Conclusion : J’avais adoré le tome 1 et j’ai été assez déçu par le début du tome 2. Malgré tout, la présence plus marqué des personnages secondaires ainsi que le sujet sur l’écologie m’ont fait apprécier la fin du roman.
J’ai hâte de savoir ce qu’il se passera dans le tome 3.
Ce sera un 7/10

Voilà qui conclu cette review, j’espère qu’elle vous aura plus, n’hésitez pas à laisser votre avis, ça me ferais plaisir de vous lire 🙂

Je vous souhaite un excellent dimanche, (et n’oubliez pas d’aller voter!)

Prenez soin de vous,

Manon

Review livre : Mille Femmes Blanches

Hello !

Aujourd’hui, pas de bla-bla, on entre tout de suite dans le vif du sujet avec un superbe livre :

Mille femmes blanches
Les Carnets de May Dodd
Année : 1997
Auteur : Jim Fergus
Maison d’édition : Pocket
Quatrième de couverture : « En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… L’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption… »

Attention : Petit disclaimer, vous trouverez ici et là des spoilers sur le roman, notamment sur les derniers chapitres. Si vous ne souhaitez pas perdre le suspens de la fin du livre, je vous déconseille de lire la suite.

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout ce livre ni cet auteur avant de tomber par hasard sur l’avis d’une personne sur les réseaux sociaux. Je me suis laissée tenter et honnêtement, quelle claque !

L’histoire est racontée du point de vue de May Dodd, jeune femme placée en asile par sa famille car ayant eu une histoire d’amour et deux enfants avec un homme inférieur à son rang (on plonge tout de suite dans les us et coutumes du 19ème siècle). Elle écrit sa vie dans des carnets et ce sont ceux-là que nous lisons et découvrons.
May s’imagine passer toute sa vie dans cet asile, loin de ses enfants chéris. Sauf que, un jour, on vient lui proposer ce qui sera une sacré aventure : partir se marier avec un indien pour lui donner un enfant issu des deux races et ainsi favoriser leur intégration, pour ensuite pouvoir rentrer chez elle.
Entre ça ou rester enfermer entre quatre murs et subirent les pires tortures, le choix est vite fait.
On suit donc tout son périple jusqu’à son arrivée dans les plaines de l’Ouest où son aventure de femme blanche adoptée par les squaws commence, pour elle et les femmes qui ont intégrés le programme.

On voit leur perte de repère, elles qui ont toujours connu le confort, les voilà en pleine nature, à dormir à même le sol, sans douche, sans toilette, etc… On suit l’apprentissage des coutumes et des savoirs faire indiens, tanner la peau des bêtes puis les coudre pour en faire des vêtements, monter à cheval, cuisiner, etc… On les voit s’épanouir chacune à leur tour, grandir, faire face ensemble aux difficultés et dangers de leur nouvelle vie.

C’est un très beau livre et j’ai adoré suivre cette grande aventure.

Lorsqu’ils font face entre le fait d’être parqué en réserve et vivre comme ils l’ont toujours fait, en pleine nature, au rythme des saisons et des animaux, on nous questionne, en tant que lecteur.
Bien sur, il est rappelé que c’est une fiction. Mais malgré tout, qu’avons-nous apporté aux peuples autochtones ? La modernité ? Quand on sait que des peuples sont encore enfermés dans des réserves, on peut se poser des questions. Pourquoi l’Homme Blanc doit toujours se sentir supérieur aux autres ? Pourquoi est-ce lui qui détient forcément les savoirs ?
Attention, je sais ma condition privilégiée de femme blanche européenne, je sais la chance que j’ai, et je m’instruis autant que je peut pour comprendre tout ça, apprendre, me remettre en question. Et ce livre est parfait pour ça.

Malgré les difficultés, les malheurs, les dangers, j’ai pris énormément de plaisir à suivre la vie de May et de ses compagnes en pleine Nature sauvage.
Mais, les dernières pages, je n’étais vraiment pas prête… Il me semble n’avoir jamais autant pleuré en lisant un roman.
Les derniers chapitres sont difficiles, atroces, pleins de haines, d’incompréhensions, de morts, de souffrances. Tout explose en l’espace de deux lignes. C’est d’une barbarie sans nom. Un véritable massacre. Et bien que je savais dès le début que May était décédée dans l’Ouest, je n’imaginais pas dans quelles conditions…

La fin du roman, écrit par l’Abbé Anthony m’a laissé sur une sensation de honte. Lorsqu’il raconte ce qu’il c’est passé sur les années qui ont suivis, les survivants allant vivre dans les réserves, que l’on apprend que la descendance de May a survécu, mais qu’ils sont enfermés dans de petits logements, avec certes du confort, mais sans vie, sans joie, très loin de ce que leurs ancêtres vivaient. Ça laisse un gout amer…
Qu’ont-ils gagné à être enfermé ? Parqué comme des animaux ?
J’ai ressenti beaucoup de colère, de honte, face à cette injustice.
L’Homme Blanc avait besoin des terres pour chercher l’or, alors il a retiré la race inférieure des indigènes sur place de gré ou de force, pour prendre ce qu’il pense être à lui (c’est comme ça que je l’ai perçu en lisant le livre). Ca me répugne.
Et bien que ce soit une fiction, les personnages, les lieux, etc… On sait malheureusement que c’est à peu près ce qu’il c’est passé…

Conclusion : J’aime apprendre de l’histoire, me remettre en question constamment, et ce roman est parfait pour ça.
Est-ce que je m’attendais à autant de claques, de violences, d’émotions ? Pas du tout. Le roman bien que parfois difficile reste malgré tout très beau, très cru, très vrai mais toujours avec une pointe de positif.
Les derniers chapitres sont complètements à part, pleins de douleurs, de violences, de haine, d’incompréhension. Un massacre.
Malgré tout, c’est un superbe roman qui mériterait d’être lu par tous.
Je lui donne la note de 10/10.

J’ai d’ailleurs, au détour d’un rayon livre, aperçu un roman qui suit l’histoire de deux femmes qui étaient dans le clan de May et qui ont survécu au massacre. Je vais laisser reposer celui-ci dans ma tête, mais je le lirais, c’est certain.

P.S : J’ai fais des recherches pour cet article, afin de ne pas utiliser de mots à consonances péjoratives, de respecter tout le monde, tout en pouvant exprimer mon point de vu sur ce roman.
Si un terme utilisé vous choque, perturbe, ou que vous le trouvez inapproprié, n’hésitez pas une seule seconde à me le faire remonter. Je suis là pour apprendre également, et malgré les recherches, une erreur peut vite arriver. Je vous en remercie d’avance.

J’espère que cette review vous aura plu.
Comme toujours, n’hésitez pas à me faire vos remarques, me dire ce que vous en avez pensé, si vous l’avez lu, etc… ça me ferait plaisir de vous lire.

Je vous souhaite un beau dimanche et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article !

Prenez soin de vous,

Manon

Review lecture : La Maison des Reflets

Hey !
J’espère que vous allez bien. Je vous ai abandonné la semaine dernière, la vie, la fatigue, etc… Je me suis concentrée sur moi. Mais je suis de retour aujourd’hui pour un nouvel article !

C’est un livre que je ne connaissais pas du tout. Je suis tombée dessus par le plus grand des hasards chez Noz, le résumé m’a intrigué et je suis ravie de ma découverte.
Sans plus tarder, la review du jour :

La Maison des Reflets
Autrice : Camille Brissot
Année : 2017
Maison d’édition : Syros
Quatrième de couverture : Qui accepterait de laisser partir un être cher s’il pouvait le garder à ses côtés pour toujours ? Depuis 2022, les Maisons de départ ressuscitent les morts grâce à des reflets en quatre dimensions qui reproduisent à la perfection le phyisuq,e le caractère, et le petit je-ne-sais-qoi qui appartient à chacun. Les visiteurs affluent dans les salons et le parc du manoir Edelweiss, la plus célèbre des Maisons de départ, pour passer du temps avec ceux qu’ils aimaient. Daniel a grandi entre ses murs, ses meilleurs amis sont des reflets. Jusqu’à ce qu’il rencontre Violette, une fille imprévisible et lumineuse… Bien vivante.

Mon avis : Comme dit plus haut, je n’avais jamais entendu parler de ce livre avant de tomber dessus par hasard au détour d’une allée chez Noz. Le résumé, le prix, m’ont vite convaincu. Malgré tout, il m’a fallu un petit peu de temps avant de le lire. Le sujet du deuil y est présent et ma vie personnelle ne me permettait pas de me plonger dedans comme je le souhaitais.
Mais, une fois que j’ai commencé la lecture, je n’ai pas pu arrêter. Malgré une histoire que l’on pourrait décrire comme « adolescente » dans le sens où l’on suit un jeune adolescent qui rentre dans la rébellion, qui questionne son monde, lui même, avec une romance, etc… il n’en reste pas moins une histoire bien amenée, pleine de rebondissements, d’émotions, de questions. C’était une véritable surprise.

Le deuil est présent durant tout le roman. Daniel vit dans une Maison de départ, une maison qui reproduit virtuellement des personnes décédées pour qu’elles puissent continuer à interagir avec leurs proches. Et cette situation apporte beaucoup de questionnements. Au début du roman, je trouvais cette idée intéressante et belle pour aider les personnes à faire leurs deuils. Reproduire la personne décédé, pouvoir discuter avec elle, se balader dans des scènes reproduites, etc… et puis au fur et à mesure, on se demande si cela aide vraiment ?
Comment faire son deuil en continuant à discuter avec l’être cher disparu ? Même si ce n’est pas la même personne, psychologiquement, pour les proches restants, vivant dans la tristesse et la douleur, est-il possible de voir la différence entre l’IA et le proche disparu ? Est-il possible de faire son deuil dans ses conditions ? Est-il possible de prendre la décision de dire au revoir à cette image pour enfin tourner la page ?
Cette situation arrive quelques rares fois dans le roman, mais ce n’est pas courant, Daniel le fait d’ailleurs remarquer.
Mais alors, le deuil est-il vraiment fait un jour ?

Personnellement, si j’avais eu la possibilité de faire revenir des proches décédés au début du roman, je l’aurais fait. Pour combler le manque, la tristesse, se dire que l’on peut toujours revoir cette personne, discuter avec elle, sans cette inconnue de l’après. Mais maintenant, je n’en suis plus si sure.
C’est créer un blocage dans le processus de deuil. Comment apprendre à vivre sans cette personne ? Comment combler la tristesse et le vide ? Tout en sachant que l’on peut aller la retrouver quand on le veut dans une Maison de départ.

L’idée de base est bonne, et l’on voit bien dans le livre que c’est fait de manière respectueuse, belle et éthique. Ils mettent tous leurs cœurs pour reproduire la personne à l’identique et beaucoup s’y retrouvent. Mais, je trouve cela malsain…
On voit d’ailleurs que Daniel qui a vécu toute sa vie dans cet environnement le remet en question petit à petit.

J’ai beaucoup apprécié ce personnage, tous les questionnements qui le traversent, suivre sa crise d’identité et découvrir avec lui toutes les vérités qu’on lui a caché depuis sa naissance. C’était très bien amené.

La romance est assez prévisible. Même si je ne pensais pas que cela se passerait exactement comme ça, on le devine rapidement. Cela n’en reste pas moins mignon. J’ai apprécié que ce soit l’amie de Daniel qui le fasse réfléchir sur toute cette situation.

Conclusion : Ce roman est une incroyable découverte ! Je suis vraiment heureuse de l’avoir lu.
Le sujet abordé n’est pas facile, mais il a été amené avec brio, toujours avec beaucoup de justesse et de respect. Le personnage de Daniel est intéressant, sa gouvernante est attachante également.
Petite mention au fait que ce livre a été publié en 2017 et qu’il parle de la naissance des Maisons de départ après une grosse maladie qui a emporté beaucoup de personnes en 2020. Drôle de coïncidence, non?
Dans tous les cas, c’est un 9/10. Je regrette même de l’avoir payé si peu cher (merci Noz), il aurait mérité son prix de base.

Voilà qui conclu cette review. J’espère qu’elle vous aura plu. N’hésitez pas à me partager votre point de vue, je suis curieuse de vous lire.

Je vous souhaite un beau dimanche après-midi et vous dis à bientôt.

Prenez soin de vous,

Manon

Review lecture : Les Mémoires de la forêt Tome 2

Hello par ici !
Nous voilà déjà au 24 décembre !
Que l’année est passée vite… Tant de choses, positives comme moins.
C’était encore une sacrée année, en espérant que 2024 soit plus calme et plein de paix… Mais, ce sera pour l’article de la semaine prochaine.
En attendant, je vous souhaite de passer un bon réveillon de Noël, plein de douceur, de joie et de tendresse. Que ce soit en famille, entre amis, collègues, au travail, seul, peut importe. Je vous souhaite de trouver de la joie et du plaisir dans ses fêtes de fin d’année 🙂

Aujourd’hui, je viens vous parler de ma dernière lecture du moment. Elle est certes plutôt automnale, mais bon, l’hiver n’est là que depuis deux jours alors il est encore temps !

Les Mémoires de la forêt tome 2 : Les carnets de Cornélius Renard
Année : 2023
Auteur : Mickael Brun-Arnaud
Illustratrice : Sanoé
Maison d’édition : Ecole des loisirs
Quatrième de couverture : « Alors qu’Archibald se prépare aux festivités de l’automne, le maire de Béllecorce lui apprend un matin que sa famille n’est pas la propriétaire légitime de la librairie. Il procède à son expulsion immédiate au profit d’un nouveau venu en ville, le mystérieux Célestin Loup. À l’aide de son père et de son facétieux petit neveu Bartholomé, Archibald part sur les traces de cinq mystérieux carnets que son grand-père, Cornélius Renard, a dissimulés. Il espère ainsi découvrir la vérité, et prouver qu’il est bien le véritable propriétaire de la librairie. Mais il ne sera pas facile de les retrouver, car Cornélius, avant de perdre la tête, les a confiés aux membres d’une société secrète, la Confrérie des plumes. Et ceux-ci semblent bien décidés à s’assurer que les Renard sont dignes des souvenirs de leur ancêtre… »

Mon avis : J’avais adoré le premier tome, plein de tendresse, de douceur, de nostalgie avec un brin de tristesse. Il était beau, il était poétique et la fin était parfaite.
Alors, lorsque j’ai appris que le tome deux était sorti, je me suis fais plaisir en l’achetant.
J’ai beaucoup apprécié retrouver les différents personnages (petite pensée à Ferdinand Taupe qui me touche énormément) et en découvrir de nouveaux, notamment le neveu d’Archibald.
Redécouvrir la forêt de Bellécorce sous ses couleurs automnales est un véritable plaisir.
Les différents plats donnent toujours autant l’eau à la bouche et je rêve de pouvoir tous les goûter un jour !

Concernant l’histoire, malheureusement, je n’ai pas réussi à être happé comme ça avait été le cas pour le premier.
Le récit est beau, toujours très intéressant, avec des rebondissements qui nous font réfléchir à la finalité. Fin qui d’ailleurs est encore une fois une belle surprise !
Malgré tout, je n’ai pas été conquise. Est-ce que c’est le personnage du loup qui m’a particulièrement énervé dès le début avec ses manières, c’est possible ^^ ou peut-être que c’est complètement indépendant du livre et simplement que ce n’était pas le bon moment pour le lire pour moi.
Dans tous les cas, c’est un joli roman mais qui m’a moins emballé que le premier.

Conclusion : Bien que j’ai mis plusieurs semaines à le terminer et que je n’ai pas réussi à me plonger dedans autant que je l’aurais voulu, ça reste un bon livre que j’ai apprécié dans son ensemble. Les messages d’amour, de famille soudée, de secrets dévoilés, d’aventures, sont toujours présents et intéressants à lire. Je lui donne donc la note de 8/10.
J’ai hâte de lire le suivant malgré tout !

Voilà qui conclu cette review, j’espère qu’elle vous aura plu 🙂

Je vous souhaite de nouveau de belles fêtes de fin d’année, profitez bien, ne mangez pas trop (je plaisante) et chérissez les moments que vous passez avec vos proches. Ce sont les plus importants.
Bien sur, en ces temps de fêtes, j’ai une pensée profonde pour tout ceux qui sont seuls, ceux qui se retrouvent dans des diners de famille interminable avec des personnes en dehors de leurs valeurs, ceux qui vivront encore des moments difficiles avec des sujets qui ne regardent qu’eux. Je pense fort à vous, vous n’êtes pas seuls.
Profitez autant que vous le pouvez, mais respectez vous. Vous ne supportez plus les réflexions, commentaires, avis, sortez de table et partez dans une autre pièce. N’hésitez pas à prévoir un livre pour passer le temps 😉
La personne la plus importante doit toujours être vous même !

Prenez soin de vous,

A la semaine prochaine pour le dernier article de l’année 2023.

Manon

Review lecture : Levain – Mon guide pas à pas pour l’apprivoiser

Hello !
Est-ce que j’ai disparu la semaine dernière ? Totalement.
Est-ce que j’en avais besoin ? A 100%.
Comme beaucoup de personnes je suppose, j’ai accumulé trop de choses ses derniers jours/semaines.
Entre tout ce qu’il se passe dans le monde, l’avenir incertain et toutes les galères dans ma vie privée, c’était juste trop. Je n’ai pas eu le courage d’écrire.
Alors, j’ai simplement décidé de me laisser du temps, après tout, si j’écris ici, c’est essentiellement pour moi, donc si je ne me sens pas la joie de venir, ce n’est pas la peine.

Dans tous les cas, j’espère que vous allez bien 🙂
Je ne sais pas comment c’est chez vous, mais ici, il pleut depuis presque trois semaines, et voilà quelques jours qu’il fait froid ! Je me sens enfin en automne !

Aujourd’hui, je viens vous parler d’un livre un petit peu particulier, parce que c’est un livre de cuisine.

Levain – Mon guide pas à pas pour l’apprivoiser
Autrice : Valérie Zanon
Photographe : Linda Louis
Editions : Gallimard, collection Alternatives
Quatrième de couverture : « Tout, vous saurez (presque) tout sur le levain !
Agent levant naturel et vivant, le levain se développe lorsqu’on laisse reposer plusieurs jours un mélange de farine et d’eau. Contrairement à la levure de boulanger, il développe les arômes et les textures, augmente la capacité de conservation du pain, mais aussi prédigère le gluten et dégrade l’acide phytique contenu dans la farine, ce qui permet même aux intolérants de consommer un pain frais, digeste et savoureux.
Fabriquer son propre levain requiert plusieurs étapes et un peu de patience. Les méthodes existantes, souvent compliquées, peuvent décourager les meilleures volontés. Valérie Zanon les a elle-même beaucoup testées avant de pouvoir élaborer la sienne, simple et quasi inratable grâce à un pas à pas pédagogique permettant de visualiser les gestes et textures à reproduire. A vous les pains aussi bons que chez le boulanger, mais aussi les délicieuses recettes sucrées et salées de tout horizon – brioches, challah, pizzas, focaccia, brownie, msemmens… – sans oublier celles pour apprendre à recycler avec gourmandise ses surplus de levain et ses restes de pain. »

Mon avis : J’ai toujours apprécié les bons desserts. Bien que j’ai beaucoup réduit ma quantité de sucre journalière, j’ai toujours été « un bec sucré » comme on dit. Malheureusement, en grandissant j’ai commencé un développé une intolérance au gluten (vous pouvez d’ailleurs probablement le voir sur mes tout premiers posts ici). Après un arrêt total du gluten pendant deux ans, j’ai repris petit à petit mais uniquement avec du bon blé. Tout ce qui est ultra transformé, voir même un tout petit peu transformé, ça ne passe pas. L’avantage, je sais reconnaitre une bonne boulangerie d’une mauvaise en l’espace d’une heure ahah.
C’est comme cela que je suis tombée sur le levain, produit fait maison, qui permet de mieux assimiler le blé vu qu’il le prédigère.
J’ai tenté une première fois il y a des années et ça a été un échec cuisant ^^ les recettes testées étaient immondes et il a fini par moisir. Il faut aussi dire que mes journées étaient beaucoup plus chargées qu’aujourd’hui.

Depuis que je vis chez moi, il me prend une envie de cuisiner, de tester, de manger de bons plats fait maison (il faut aussi dire que cela coûte bien moins cher de cuisiner que d’acheter tout prêt, et en ces temps difficile…). Je me suis donc laissé le temps de m’installer, de prendre mes marques et mes habitudes et je me suis lancée.

Cela faisait un moment que j’avais entendu parlé de ce livre et du compte instagram de l’autrice (qui est également une mine d’informations !) et un jour, au détour d’un magasin, je suis tombée dessus et il est reparti avec moi.

Le livre en lui même est extrêmement complet ! Toutes les questions que l’on peut se poser avant de se lancer ou même une fois que l’on a son levain ont une réponse.
Tout est détaillé, on entre même dans le fonctionnement du levain au niveau scientifique, c’est très intéressant.
Le pas à pas pour réaliser son levain est bien expliqué et détaillé et je dois vous dire, je l’ai réussi du premier coup et depuis il se porte à merveille. Je l’ai baptisé Marius !

Les recettes donnent toutes envies ! Je dois dire que j’ai testé deux fois le brownie déjà et c’est un régal ! Il est extraordinaire !

Pour l’entretien du levain, tout est une question de routine à mettre en place, ça se fait très facilement. Personnellement, je nourris Marius le soir avant de manger. L’avantage de lui donner un nom, de le personnifier, me permet de le traiter un petit peu comme un animal de compagnie et donc de ne pas l’oublier dans un coin de ma cuisine.

Au niveau de ma santé, je peut manger mes gâteaux et tout ce que je cuisine sans avoir à me demander si je vais le digérer. Mon ventre est également bien moins gonflé après mes repas. Honnêtement, c’est une révélation.

Attention cependant, je tiens à préciser parce que c’est quelque chose que je n’avais pas vu, le levain a besoin de farine pour se nourrir et les recettes en demandent BEAUCOUP. Le budget farine risque donc d’exploser. Tout en sachant qu’il est conseillé d’en prendre de la bio ou en tout cas la plus naturelle possible car les pesticides présents à l’intérieur peuvent tués votre levain.

Ceci étant dit, je ne regrette pas une seule seconde. J’adore m’occuper de Marius maintenant, le nourrir pour qu’il me nourrisse en retour 🙂 j’apprends de nouvelles recettes, de nouvelles saveurs, de nouvelles techniques et c’est très enrichissant.

Voilà qui conclu cette review, j’espère qu’elle vous aura plu. Ca change un petit peu de mes articles habituels mais il est vrai que mes hobbies sont une bonne partie de mes journées (cuisine, crochet, couture, broderie, lecture, etc…) et j’ai l’envie d’en parler un petit peu plus ici.

Dans tous les cas, je vous souhaite une belle journée et je vous dis à bientôt pour un prochain article.

Prenez bien soin de vous,

Manon

Review livre : Psychi Agona – Sous la mer Travma

Hello à vous mes chers lecteurs !
Comment allez-vous ?
De mon côté, tout va bien dans ma vie, si l’on enlève toutes les atrocités qui se passent ici et ailleurs… Je me sens privilégiée et chanceuse d’être chez moi, en sécurité, en bonne santé, bien.
Je voulais écrire un message de paix aujourd’hui, mais je ne me sens pas légitime. Alors on va rester sur mes posts habituels.
Mais qui sait, peut-être que je finirai par déposer ce que je pense / ressens face à tout cela. Après tout, c’est un petit peu chez moi ici, donc si j’en ressens le besoin, je peut le faire.

En tout cas, pour aujourd’hui, ce sera une review de ma dernière lecture (petite information, cela risque d’être souvent des livres, en tout cas jusqu’à épuisement de mon stock de pile à lire. Je n’ai pas de box internet chez moi, donc impossible de regarder des séries ou autre et mon ordinateur refuse catégoriquement de lire les DVD… donc il va falloir un petit peu de temps avant que je publie de nouveau des reviews de films/séries.).
Ceci étant dit, passons à ma dernière lecture :

Psychi Agona – Tome 2 – Sous la mer Travma
Année : 2022
Autrice : Mélodie Angevin
Auto édition
Quatrième de couverture : « Et si le centre de nos émotions était un monde à part entière ? Et si on avait la possibilité de voir à quoi il ressemble ?
Lorsqu’elle était petite, Léo a perdu tous ses souvenirs dans un accident de voiture. Depuis, elle a vu une dizaine de psychologues pour les recouvrer, sans résultat. Mais suite au décès de son père, elle retourne consulter. Les choses seront différentes, cette fois, car le docteur Géryfa n’est pas un médecin comme les autres.
Sur l’ïle de Pnevma, Genn est déterminé à découvrir la vérité sur l’Histoire de leur monde que tous ont oubliée. Pour cela, il doit traverser la mer Travma, mais surtout affronter la créature de ses profondeurs qui lui a déjà tout pris par le passé.
Quel est ce monstre marin et pourquoi apparaît-il dans les cauchemars de Léo depuis des années ?
L’adolescente devra s’armer de courage pour faire face à ce qui se cache dans les méandres de son subconscient. Ses souvenirs et leurs sombres secrets sont en elle. Un seul moyen de les récupérer : entrer dans le Psychi Agona. »

Mon avis : J’ai lu plusieurs livres cette année (je ferais probablement un bilan à la fin de l’année) et je dois dire qu’au milieu de toutes mes découvertes et mes coups de coeur livresques, un sort du lot : Psychi Agona.
J’avais dévoré le tome 1, je n’ai fais qu’une bouchée du tome 2.

Il m’a fallu un petit peu de temps pour me remettre dans le bain, notamment sur les termes grecs utilisés dans le Psychi Agona, pour matérialisé les différentes émotions et allégories des personnages.
Mais une fois de plus, j’ai été fasciné par ce que j’ai lu.

La psychologie, l’étude du conscient et de l’inconscient, le travail sur soi, Shadow Work, etc… sont des sujets que j’adore et que je trouve extrêmement passionnants. Et ce que j’aime dans ce roman, au delà du fait que l’on retrouve tous ses sujets, c’est les recherches qui ont été faites par l’auteur.
Les recherches sur la psychologie et son fonctionnement, sur le grec ancien, etc…
En lisant, on arrive même à se demander si c’est une méthode qui existe réellement ou si ce n’est que de la fiction.

Les personnages semblent tellement humains, avec de vrais réactions, des émotions et des dialogues sincères. On se retrouve happé dans une histoire qui dépeint la réalité et nous permet donc de vivre l’aventure au côté des personnages. Et j’adore ça !

J’ai cependant, deux petits points que j’ai trouvé dommage.
Le premier, c’est que contrairement au tome un où l’on se demande ce qu’il va se passer tout au long du roman, dans celui-ci se trouve un avertissement au début du livre, qui met est garde sur les sujets abordés. Bien sur, je trouve ça très bien de la part de l’auteure, cela évite les sujets sensibles pour des personnes qui seraient concernées. Mais, du coup, on sait dès le début le sujet principal du roman… Le problème viscéral coincé dans l’inconscient de Léo et dès les premiers indices dans les premières pages, on en a la confirmation.
Le deuxième point, qui cette fois n’a rien à voir avec l’histoire et dont l’auteure n’a malheureusement aucun impact, la qualité du livre. Le tome 1 était super, très belle qualité avec une jolie couverture. Le tome 2 n’a malheureusement pas eu cette chance… La couverture est toujours bien faite, avec son côté un petit peu mystérieux et cet effet grimoire. Mais l’intérieur… Je ne sais pas ce qu’il c’est passé, s’il n’y a que moi qui ai reçu un livre défectueux. Malheureusement, plusieurs pages se détachent complètement de l’intérieur du roman. Ce qui fait que je devais faire extrêmement attention à chaque fois que je tournais les pages et à bien les replacer lorsqu’elles se détachaient.
C’est dommage parce que du coup je ne sais pas comment il va vieillir dans le temps et je sais que c’est un livre que je serais amené à relire par la suite…

Conclusion : Psychi Agona reste et restera ma découverte livresque préféré. Chaque livre est indépendant (même s’il vaut mieux avoir lu le premier pour comprendre le deuxième) mais les personnages qu’ils soient réels ou dans le Pnavma de Léo sont tous intéressants et attachants.
J’ai une véritable fascination pour ses romans. Ils complètent mes recherches sur mon propre inconscient, me font réfléchir à mes ressentis, à mon univers interne.
J’aimerais beaucoup avoir la chance de participer à une séance de découverte de son Psychi Agona dans la réalité ! (Sans l’étape où l’on oublie d’y être allé bien sur).

En tout cas, c’est une véritable révélation. Je ne sais pas combien de livres sont prévus par l’auteure, mais j’ai hâte de lire le suivant !
C’est un 10/10.

Voilà qui conclu cette review. J’espère qu’elle vous aura plu, si c’est le cas (et même dans le cas contraire), n’hésitez pas à me faire part de vos remarques et vos ressentis. Ca me ferait plaisir de vous lire 🙂

Sur ce, je vous souhaite une agréable journée et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain article !

Prenez soin de vous,

Manon

Review livre : Masques et Monstres

Hey !
Comment allez-vous ? Comment vous sentez-vous ?
Pour ma part, je vais bien. On nous annonce ENFIN des températures de saison, et j’avoue que j’ai hâte de pouvoir ressortir les pulls.
30°C un 14 octobre ça va bien hein, j’en ai marre.

Bref. Malgré la chaleur des derniers mois, j’ai bien repris la lecture et le dernier livre en date est celui-ci :

Masques et Monstres – tomes 1 et 2
Auteure : R.Oncedor
Autoédition
Quatrième de couverture (tome 1) : « Blanche et Cornélia n’ont guère l’étoffe des héroïnes. Elles sont fauchées, hirsutes, dorment en pyjama girafe et cohabitent vaillamment avec Greg, leur chat galeux mangeur de patates.
Mais lorsqu’elles rencontrent un jeune sans-abri, leur vie devient soudain beaucoup plus palpitante. Pourquoi leur offre-t-il ces masques somptueux ? Dans quel but leur confie-t-il un étrange colis ?
Bientôt, leur quotidien déraille pour de bon. Un autre monde colonise le leur : une dimension mystérieuse emplie de tarasques, de dragons orchidées et de lièvres ailés.
Et à cette faune improbable s’ajoutent deux inconnus aussi louches que séduisants, qui manœuvrent dans l’ombre… »

Mon avis : Je suis tombée sur les écrits de R.Oncedor grâce aux livres L’ours et la Renarde (qui sont absolument sublimes au passage, j’avais fais une review que vous pouvez retrouver ici), suite à cela, j’ai commencé à la suivre sur les réseaux sociaux et c’est comme ça que j’ai découvert ses autres romans, notamment celui-ci Masques et Monstres.
J’hésitais grandement à l’acheter et lorsque j’ai appris que le deuxième sortait sous une campagne Ulule, j’ai sauté sur l’occasion !
J’ai donc pu prendre les deux romans d’un coup et que dire… à peine arriver chez moi, le premier tome était déjà terminé ahah.

A l’origine, je voulais faire un article rassemblant les deux tomes, car j’étais persuadée que l’histoire n’irait pas plus loin. Sauf que… j’ai terminé le tome deux hier soir et il y aura effectivement bien un tome trois (peut-être même un quatrième avec un petit peu d’espoir ?!).
Dans tous les cas, je vais faire comme j’avais prévu au départ, un article pour les deux premiers tomes et j’aviserais pour les suivants.

Alors, le premier roman. Comme dit plus haut, je l’ai lu en deux jours. Il fait parti de ses livres que j’ai commencé et que je n’ai pas pu lâcher avant la fin tellement j’étais happée par l’histoire.
Les personnages sont tous différents et attachants à leurs manières (l’humour est très présent et j’aime beaucoup), les animaux fantastiques sont si nombreux et si bien détaillés (je ne pensais pas qu’il y en aurait autant, c’est incroyable), l’écriture est sublime et fluide, l’histoire est captivante.
Honnêtement, j’ai été fasciné par ce premier tome.
En plus, il se passe à Lyon, grande ville à côté de laquelle j’ai grandis et je vis toujours, alors ça m’a permis de m’attacher d’autant plus aux personnages (notamment Cornélia et Blanche) et d’entrer dans l’histoire.
Après avoir lu le tome deux, je peut dire que le premier pose les bases. On entre doucement dans l’univers, un pied dans la réalité, un pied dans la Strate et c’est génial. On peut découvrir tout cet autre monde au côté des deux soeurs, on apprend en même temps qu’elles ce que sont les différentes créatures, ce qu’il se passe juste sous leurs yeux, etc…
C’est un petit peu un amuse bouche avant le plat principal.

Et alors le plat… parlons en…
Je dois dire que le deuxième tome est tout aussi incroyable que le premier, si ce n’est plus, et en même temps tellement, TELLEMENT, différent. Plus dur, plus sombre, plus difficile à lire.
On suit toujours les mêmes personnages, toujours les mêmes monstres (bien que d’autres rejoignent le convoi au fur et à mesure), mais cette fois, nous ne sommes plus à Lyon, dans la réalité. Non non non.
Nous sommes dans la Strate, où tout n’est qu’une question de survie, où le mental est plus important que le physique (si tu ne tiens pas mentalement, c’est terminé).
C’est dans ce contexte qu’on en apprend plus sur le passé des deux soeurs, Cornélia et Blanche. Notamment les années scolaire, le harcèlement, la violence, l’humiliation, le dégoût d’elle-même et j’en passe. Ce qui est déjà extrêmement difficile à lire.
Quand en plus, elles revivent la même chose avec leurs « compagnons » de voyage, ça devient pénible.
J’ai mis plusieurs semaines pour lire le tome deux. Et pas parce que je ne l’ai pas aimé, bien au contraire, mais parce qu’il est très très dur.
Je ne m’y attendais pas du tout.
Alors, peut-être que cela ne va pas toucher tout le monde, que certaines personnes vont trouver ça sombre mais sans plus. Pour ma part, ça a été dur.
Je me reconnais beaucoup dans Cornélia et dans certaines situations que les jeunes femmes ont subit durant leur adolescence, alors peut-être que c’est ce qui explique ma difficulté à lire tout cela.
Mais c’est vrai que là où j’adorais les deux soeurs dans le tome un, je me suis beaucoup plus rapprochée de l’ainée dans le tome deux. Elle me parlait plus, ses émotions, ses ressentis, sa vision d’elle-même, sa force, son courage.
Ça a été un tome très particulier mais j’ai hâte de lire le suivant.

Conclusion : Cette saga est incroyable. J’avais déjà été emporté dans l’univers de L’ours et la Renarde et là c’est exactement pareil. Bien sur, ce sont deux histoires complètement différentes mais elles sont si bien écrites toutes les deux que je ressens le même sentiment d’être happé dans le livre.
Le tome un était un superbe début où l’on découvre tout l’univers, les animaux, les personnages, etc… Un petit peu comme un enfant qui découvre le monde.
Le tome deux par contre est difficile, avec une entrée dans l’autre monde, La Strate, tout en douleur, dureté, violence. Pas de place pour l’enfant qui découvre le monde. Mais toute la place pour l’adulte, militaire, prêt à se battre pour vivre.
C’est un 9/10

J’espère que cette review vous aura plu. N’hésitez pas à me faire un retour ça me fera extrêmement plaisir de vous lire 🙂

Sur ce, je vous souhaite un agréable dimanche et vous dis à la semaine prochaine,

Prenez soin de vous,

Manon

Review livre : Le secret de la cité sans soleil

Hello !
Me voici pour l’article habituel du dimanche après-midi !
J’espère que tout va bien pour vous, que vous profitez de votre jour de repos 🙂

De mon côté, tout va bien à l’heure où j’écris ses lignes. Je lis beaucoup et je regarde assez de séries/films pour avoir de quoi faire des articles pour plusieurs semaines d’avance ahah.

Comme je vous l’avais dis la semaine dernière, je reviens aujourd’hui pour vous parler du dernier livre que j’ai lu récemment :

Le secret de la cité sans soleil
Auteur : Gilles Legardinier
Année : 2022 (initialement de 1996 mais réécrit et réédité)
Edition : Flammarion
Quatrième de couverture : « Sept siècles après sa chute, Montségur, la légendaire forteresse, n’a toujours pas livré son secret. Quel est donc ce trésor fabuleux que Templiers et Cathares ont protégé de leur vie ?
Quel inestimable savoir rapporté des confins du monde cachent encore les souterrains de la vénérable citadelle ? Aujourd’hui, les Frères doivent exhumer d’urgence cet héritage avant qu’il ne tombe aux mains de ceux qui veulent en faire l’instrument du chaos. Mais pour y parvenir, ils devront résoudre les énigmes, affronter l’inconnu et survivre aux pièges… Contre la montre, contre ceux qui les menacent, ils doivent à présent terminer ce que leurs prédécesseurs ont commencé en 1244… De l’issue du combat dépend la paix du monde. Une lutte sans merci, une aventure palpitante où se mêlent l’Histoire, la science et l’esprit. Une fascinante quête dont personne ne sortira indemne, et surtout pas vous. »

Mon avis : Alors, comme je vous en parlais déjà dans ma review sur le livre Le templier m’a dit que vous pourrez retrouver ici, je suis passionnée par l’histoire des Templiers. Ce qu’ils faisaient, ce qu’ils vivaient, leur foi, leurs croyances, leurs magies, etc… c’est une fascination depuis que je suis toute petite. Alors, il n’est pas rare que je craque sur un ouvrage qui en parle, et ce fut le cas pour ce livre.

Honnêtement, je l’ai adoré. Je ne connaissais pas tellement l’histoire de Montségur avant et j’ai été absorbé par elle. L’auteur a fait des recherches incroyables et bien que toutes ne soient peut-être pas véridiques, ça n’a rien enlevé au côté aventure que l’on retrouve dans ce livre.

Bien que je me sois sentie un petit peu perdu dans les premières pages (aucune explication du personnage principal, on ne comprend pas ce qu’il se passe, pourquoi il est victime d’un attentat etc…), j’ai malgré tout été embarqué dès la première ligne.

Oui, les personnages sont extrêmement binaires, les gentils sont très gentils, des saints, des défenseurs et les méchants sont très méchants, des mafieux, des trafiquants.
Oui, certains passages sont prévisibles.
Oui, on ne sait rien de l’histoire du personnage principal, ni celui de Nathan son meilleur ami.
Oui, on ne sait rien non plus sur le Groupe.

Mais, tout ça fait parti du charme du livre.
Lorsqu’ils sont sous Montségur, on est avec eux.
Lorsque Nathan découvre les passages la première fois et qu’il doit passer les épreuves, on frissonne d’appréhension, d’excitation avec lui. On est avec lui pour les résoudre.
Lorsqu’ils descendent pour la première fois au moulin, on est avec eux. On entend le bruit de l’eau, on voit les maisonnettes à côté, les différents bassins.
Lorsqu’ils partent à la recherche du laboratoire, on cherche avec eux.

Tout est incroyablement bien détaillé. Tellement que j’ai vraiment eu cette impression de vivre une aventure pendant ma lecture. Le retour à la réalité a été plutôt brutal mais en même temps, j’en ai gardé de beaux messages.

L’auteur nous transmet une image de l’être humain incroyablement précis et juste. Que ce soit ses qualités, comme ses défauts. Ce que l’homme fait de bien, de beau et ce qu’il peut faire d’horrible. Ca pique souvent, ça tape où ça fait mal, mais en même temps ça nous aide à remettre notre vision et notre vie en perspective.

Conclusion : Ce livre, comme l’homme, a des défauts et des qualités et je l’accepte comme il est.
J’ai beaucoup appris grâce à lui, que ce soit sur les Templiers, les Cathares (que je ne savais pas du tout en lien avec les Templiers d’ailleurs), sur Montségur et ses secrets, comme sur moi et l’humanité.
C’est un très beau livre que j’ai dévoré et je prendrais grand plaisir à le relire.
C’est un 9/10.

Voilà qui conclu cette review livresque ! J’espère qu’elle vous aura plu.

Comme toujours, je vous souhaite un agréable dimanche et vous dis à la semaine prochaine pour un autre article !

Prenez soin de vous,

Manon

Review livre : A tout jamais

Hey hey hey !
Bien le bonjour en ce dernier dimanche d’aout. Comment allez-vous ? Avez-vous passé de bonnes vacances, un bel été ?
De mon côté, ça a été repos, beaucoup, beaucoup de repos cette année. Mais, ça fait du bien 🙂

Aujourd’hui, je viens vous parler d’un livre que l’on m’a conseillé et que j’ai dévoré :

A tout jamais
Année : 1999
Auteur : Nicholas Sparks
Maison d’édition : France Loisirs
Quatrième de couverture : « Parce qu’il n’a pas de cavalière pour aller au bal de la promotion 1959 du lycée de Beaufort, Landon Carter, fils du député de Caroline du Nord, invite Jamie, la fille du pasteur baptiste. Il la connait depuis toujours. Tous au lycée se moquent un peu d’elle, de son éternelle jupe plissée, de son vieux cardigan fatigué, de son infatigable bonne humeur et de son dévouement pour les enfants de l’orphelinat ou les animaux abandonnés. A la surprise de Landon, Jamie accepte à une condition : qu’il ne tombe pas amoureux d’elle. Le destin en décidera autrement et réserve à Landon la plus cruelle des épreuves… »

Mon avis : Bon, je dois dire que la romance n’a jamais été un de mes genres de romans favoris. J’ai du en lire peut-être deux dans ma vie et ça me suffit amplement. Mais, quand ma cousine m’a conseillé de lire celui-ci, je me suis laissé tenter. Après tout, il ne fait que 250 pages, écrit en gros caractère donc la lecture serait rapide. Et effectivement, elle l’a été !

Dès le début du roman j’ai été happé par l’histoire, l’ambiance, le lieux, les personnages. Le ton a été donné dès les premières lignes. Un Landon Carter d’une cinquantaine d’années qui se retrouve dans la ville de son enfance et décide de nous raconter l’année de ses dix sept ans. Les souvenirs reviennent et il se lance dans l’histoire. J’ai trouvé ça génial comme démarrage !
Une phrase du premier chapitre m’a beaucoup plu : « Sans doute rirez-vous d’abord ; ensuite vous pleurerez… Ne dites pas que je ne vous avais pas prévenus. » Et c’est si vrai ! J’ai tellement pleuré en lisant ce livre…

C’est doux et amer en même temps. Un amour adolescent qui démarre doucement, sans s’en rendre compte et même si l’on sent une ombre planée sur l’idylle, on se dit que ce n’est rien de grave.
Finalement, la fin approche, on pleure, on sourit. Même dans la douleur le roman reste beau et plein d’espoir.

La fin est absolument incroyable. On pense avoir terminé, on a le cœur brisé mais en même temps heureux du dénouement, et la dernière phrase vient tout remettre en question. J’adore ce genre de fin. Des questions pleins la tête. J’adore ça !

Conclusion : Ce livre est incroyable et je suis heureuse de mettre laissé tenter !
J’ai adoré suivre Landon apprendre le pardon, aider les autres, la générosité, voir le monde autrement, devenir plus mature au fil des pages, tomber amoureux de Jamie, leurs interactions, leurs conversations toujours si intéressantes.
Bien sur, on parle d’une histoire en 1959 aux Etats-Unis donc, la religion y est très présente. On nous parle beaucoup de la bible, de dieu, etc… Personnellement, ça ne m’a posé aucun problème, l’époque voulait ça, mais je préfère vous le dire si c’est quelque chose qui vous rebute.
Hormis ça, tout était bien écrit, absolument parfait. Ça vaut un 10/10 !

Voilà qui conclu cette review. J’espère qu’elle vous aura plu. Comme toujours, n’hésitez pas à laisser votre avis si cela vous plait, je serais heureuse de vous lire.

Je vous souhaite un bon dimanche et vous dit à la semaine prochaine.

Prenez soin de vous,

Manon

Review livre : Le cercle des Sorginak

Bien le bonjour à vous !
J’espère que vous allez bien en ce beau dimanche d’été 🙂
Aujourd’hui, je viens vous parler du dernier livre que j’ai lu, une véritable pépite que j’ai dévoré et sur laquelle je suis tombée par le plus grand des hasards :

Le Cercle des Sorginak
Année : 2022
Autrice : Begona Barayazarra
Maison d’édition : Kilika
Quatrième de couverture : « Premier volet d’une saga fantastique en 4 tomes inspirée par la mythologie basque. Après l’enlèvement de ses parents par le maléfique seigneur de l’Obscurité, la jeune Alaia se réfugie au Pays basque aux côtés de sa grand-mère maternelle. Elle y découvre le passé de ses ancêtres, le peuple des Jentilak, et un monde jusqu’alors inconnu… Alaia, accompagnée de ses nouveaux amis, cherche sa place au sein de cette mystérieuse Terre. Mais qui est-elle ? Pourquoi, bien des années plus tôt, sa mère a-t-elle fui son foyer et le cercle des Sorgiñak ? »

Mon avis : Alors, pour la petite histoire, j’ai découvert ce livre en me baladant dans le Pays Basque pendant mes vacances (oui je vous parle souvent de mes vacances, mais un an et demi sans en avoir, forcément ça marque ^^). C’est une région que j’aime beaucoup et cette année, je me suis offerte l’opportunité de découvrir les mythes et légendes de cette partie de France, lors d’une ballade de 4h en compagnie d’un super guide (voilà le lien pour toutes les informations, n’hésitez pas une seule seconde si cela vous intéresse).
Le livre Le Cercle des Sorginak, reprend des faits et des mythes que j’ai pu découvrir pendant la balade et j’ai adoré pouvoir les redécouvrir. Le fait de les avoirs découverts avant m’a aussi permis de ne pas être trop perdu pendant la lecture.

Le début du livre me paraissait assez enfantin et j’avais peur de ne pas vraiment l’apprécié malgré l’amour que je porte pour le Pays Basque. Mais au bout de quelques chapitres, j’ai trouvé l’écriture amélioré, moins enfantine. Il me fallait simplement laisser les actions arrivées 🙂

On trouve beaucoup de mots en basque, ou de sorts, mais ça ne gêne pas du tout la lecture (d’ailleurs ne faites pas comme moi, si vous lisez le livre, sachez qu’il y a un lexique à la fin ^^je ne l’ai pas lu avant de terminer le livre et tomber dessus…). Le lien avec la nature est extrêmement présent et c’est une chose que j’apprécie particulièrement (surtout que c’est effectivement très présent dans ce coin de France aussi).

On découvre une partie du Pays Basque espagnol dans ce tome, mais 3 autres devraient suivre et je pense que l’on découvrira une partie différentes dans chaque tome, ce que j’ai hâte de découvrir ! Voir les différentes coutumes, les différentes légendes aussi probablement. Ce sera très intéressant.

En tout cas, j’ai adoré les personnages, les liens qui se créent entre eux. La magie est présente mais semble presque réelle, si l’on enlève quelques sorts inventés, c’est vraiment un lien avec la forêt et les animaux avant tout. Des concoctions à base de plantes locales, des balades en forêts, des liens aux arbres, etc… c’est une magie rurale, locale, naturelle, c’est très beau.

La fin du livre est arrivée bien trop vite à mon goût… Et je pensais que le prochain tome serait une autre histoire avec une autre guerre contre un autre « Mal » mais en fait, il n’en est rien, ce sera la suite directe de celui-ci et c’est encore mieux !

L’attente sera du coup encore plus longue pour moi…

Conclusion : C’est un livre que j’ai dévoré en trois jours ! Je l’adore et je prendrais beaucoup de plaisirs à le relire.
J’avais l’impression de prolonger mes vacances et en même temps de découvrir plus en profondeur la culture basque, que j’apprécie énormément.

Je suis heureuse d’être tombée sur ce livre et j’ai hâte de lire le suivant (fin d’année apparemment !). C’est un 9/10 pour moi.

Voilà qui conclu cette review, j’espère qu’elle vous aura plu et vous aura donné envie de lire ce livre. Vraiment, si vous aimez le fantastique mais surtout découvrir d’autres mythes et légendes, n’hésitez pas une seule seconde. C’est vraiment une pépite !

Sur ce, je vous souhaite une belle journée et je vous dis à très bientôt 🙂

Prenez soin de vous,

Manon